Périménopause : le témoignage d’Andréa et son chemin vers l’apaisement

Relaxed woman doing healing with roses

Périménopause : l’histoire d’Andréa, 48 ans, et son voyage intérieur

À 48 ans, Andréa a tout pour être heureuse : une carrière épanouissante, deux ados adorables (la plupart du temps), et une passion pour le jardinage. Mais depuis quelque temps, elle se sent différente, un peu comme si son corps et ses émotions jouaient à cache-cache avec elle. Ce matin encore, elle se réveille avec une drôle de sensation : une fatigue pesante, des articulations raides, et une inquiétude sans véritable raison. Bienvenue dans le monde de la péri ménopause, cette période charnière qui précède la ménopause.

Un défi émotionnel et physique : l’expérience d’Andréa

Les premiers symptômes apparaissent doucement, presque discrètement. Une petite fatigue ici, un sentiment d’irritabilité là. Andréa se dit que cela passera, qu’il s’agit simplement du stress du travail ou d’un mauvais sommeil. Mais avec le temps, les choses s’intensifient.

Tiredness

La fatigue chronique

Andréa se réveille épuisée, comme si elle n’avait jamais vraiment dormi. Cela affecte son énergie au travail. Elle, autrefois si dynamique et organisée, commence à oublier des rendez-vous, à mélanger des dossiers. Elle s’en veut terriblement, craignant de passer pour incompétente.

group of people standing and showing emotions on cards isolated on white

Les yoyos émotionnels

Certaines journées, Andréa se sent submergée par des vagues de tristesse incontrôlables. Une simple remarque anodine d’un collègue peut déclencher des larmes qu’elle a bien du mal à contenir. D’autres fois, elle explose de colère pour des broutilles, comme une assiette mal rangée ou une remarque désinvolte de l’un de ses ados. Ces montagnes russes émotionnelles perturbent ses relations. Son mari, bien qu’attentif, ne comprend pas toujours ce qui se passe. Quant à ses enfants, ils ont pris l’habitude de lui dire qu’elle « dramatisait tout ». Andréa se sent de plus en plus seule.

Anxiety

Les crises d’angoisse

Un épisode particulièrement marquant survient un jour lorsqu’elle tombe en panne de voiture. Elle pense que c’est “la fin du monde”, elle sent son cœur s’emballer. Sa respiration devient saccadée, ses mains moites. Une peur incontrôlable la submerge, comme si elle perdait pied. Elle ne sait plus quoi faire et imagine divers scénariis catastrophes. Cette expérience, nouvelle et terrifiante, la fait douter d’elle-même. Est-elle en train de devenir folle ?

Back pain

Les douleurs physiques

Même son corps semble lui jouer des tours. Ses articulations sont raides, particulièrement le matin. Monter les escaliers ou s’asseoir sur le sol pour jardiner devient un effort. Elle, qui adore pratiquer le yoga, se retrouve frustrée par des mouvements qu’elle exécutait auparavant sans difficulté.

Angry and frustrated gamers losing while playing video games

Le sentiment de perdre le contrôle

Un jour, après une dispute particulièrement houleuse avec son mari, Andréa s’effondre sur le canapé. Elle ne se reconnaît plus. Cette femme irritable, en proie à des angoisses inexplicables, ce n’est pas elle. Elle se souvient de sa mère, qui a traversé cette période en silence, avec des comportements qu’Andréa jugeait autrefois exagérés.

 

Elle comprend maintenant : cette phase de vie peut donner l’impression de perdre pied.
Le sentiment d’impuissance et d’incompréhension est d’autant plus fort qu’Andréa ne voit pas de solutions immédiates. Elle en parle à ses amies. Certaines la comprennent, mais d’autres semblent étrangement épargnées par ces bouleversements.

Elle se demande : pourquoi moi ?

Une prise de conscience : chercher du soutien

Après l’épisode de la panne de voiture, Andréa décide qu’elle ne peut plus traverser cela seule. Elle consulte une sage-femme, qui lui parle de la périménopause. Mettre un mot sur ce qu’elle vit est un premier soulagement. Elle n’est pas en train de « devenir folle » : son corps subit un véritable bouleversement hormonal.

Elle complète cette démarche par des recherches sur des approches complémentaires. Parmi les propositions, la sophrologie attire son attention. L’idée de reconnecter avec son corps et ses émotions à travers des exercices simples lui semble prometteuse

Woman helping her depressed friend holding her head

La sophrologie : reprendre le contrôle

La première séance est une révélation. Sous la guidance d’une sophrologue bienveillante, Andréa apprend à écouter son corps sans jugement, à accueillir ses émotions sans les refouler. Pour la première fois depuis longtemps, elle ressent un véritable apaisement.

Voici l’un des exercices qu’elle intègre rapidement dans son quotidien.

Un exercice de sophrologie : « L’ancrage de sérénité »

1. Installez-vous confortablement

Andréa s’assied chaque matin sur une chaise, pieds bien à plat sur le sol, dos droit mais détendu. Elle ferme les yeux.

2. Respiration abdominale

Elle inspire profondément par le nez en gonflant le ventre, puis expire lentement par la bouche. Trois fois, doucement.

3. Connexion au corps

Andréa visualise ses pieds enracinés dans le sol, absorbant une énergie stable et rassurante, comme un arbre profondément ancré dans la terre.

4. Visualisation

À chaque inspiration, elle imagine une lumière douce et apaisante entrer par le sommet de sa tête et parcourir tout son corps. À chaque expiration, elle laisse partir ses tensions, comme des nuages qui s’éloignent

5. Retour progressif

Après 5 minutes, elle ouvre doucement les yeux, prête à affronter sa journée.

Quelques conseils pratiques supplémentaires

En plus de la sophrologie, Andréa a intégré d’autres habitudes pour mieux vivre cette période:

Une alimentation anti-inflammatoire

Plus de légumes verts, de poissons gras et de noix pour aider ses articulations.

Une activité physique régulière

Du pilates pour la souplesse et de la marche pour l’endurance

Des moments de pause

Lire un bon roman ou écouter de la musique apaisante pour calmer son mental.

Pourquoi la sophrologie est utile ?

Elle apaise les émotions et réduit les crises d’angoisse grâce à des techniques de respiration. Elle soulage les douleurs physiques en favorisant une meilleure conscience corporelle.

Elle booste l’énergie en aidant à évacuer les tensions et en améliorant la qualité du sommeil.

Une nouvelle perspective

Grâce à la sophrologie et à quelques ajustements dans son quotidien – une meilleure alimentation, des moments de pause, et une activité physique adaptée

– Andréa retrouve un équilibre. Elle sait désormais que la périménopause n’est pas une fatalité, mais une étape de transformation.

En reprenant contact avec elle-même, Andréa apaise ses symptômes et redécouvre une force intérieure insoupçonnée.

Et vous, comment accueillez-vous cette étape de vie ? Essayez cet exercice, et découvrez vous aussi la magie de la sophrologie.

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